Dans les années 1950, le milieu de la peinture new-yorkaise produit des œuvres qui sont considérées comme l'avant-garde mondiale. On y trouve des peintres comme Robert Motherwell, Lee Krasner, Jackson Pollock, Philip Guston.
C'est dans ce riche environnement que Clement Greenberg écrit "Art et Culture", recueil d'essais sur la sculpture, la littérature et la peinture.
Greenberg nous parle des modèles des artistes new-yorkais : les peintres européens de la fin du 19ème et de la première moitié du 20ème siècle, notamment Monet, Renoir, Picasso.
Ces artistes européens sont des phares éblouissants pour la scène artistique new-yorkaise ; tellement éblouissants que les new-yorkais veulent s'en affranchir en réalisant des œuvres typiquement américaines.
"Art et Culture" est une déclaration d'amour à la peinture de chevalet, au moment où Jackson Pollock peint sur de la toile déroulée sur le sol, sans format prédéfini.
Le grand jeu, la grande recherche de cette période, c'est l'abstraction. Clement Greenberg analyse cette démarche, ainsi que le collage.
Ce livre nous parle également d'éducation artistique. Un apprentissage de l'histoire de l'art, nous dit Greenberg, est nécessaire pour que le public puisse estimer les œuvres modernes à leur juste valeur.
Clement Greenberg, Art et Culture, Paris 1988
vendredi 11 février 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire