Le Centre Pompidou présente une installation d’Anri Sala. Né en 1974 en Albanie, Anri Sala nous montre, sur plusieurs écrans, des vidéos. Nous entendons également des notes musicales, des jeux de batterie. Les images et les sons tournent d’un écran à l’autre, obligeant les spectateurs à changer de place dans la salle d’exposition.
En entrant dans ce vaste espace, nous voyons une vidéo projetée sur un grand écran, à notre droite, avec un personnage. Nous entendons une musique, un air bien connu des Clash. Puis, à un moment, les notes résonnent d’un autre endroit de la salle.
Approchons-nous de la grande vidéo. Le son prend fin sur l’image d’un personnage avec un ballon sur la tête. Puis le son de la pluie qui tombe. Comme si c’était la fin du spectacle. A notre gauche, qu’entendons-nous soudain ? Un léger son de batterie.
Fin. Sur le grand écran, des femmes marchent dans la rue, seules, en silence. Dans l’espace d’exposition, les spectateurs, nombreux ce soir-là, forment un vaste demi-cercle autour de l’écran.
Mais tout le monde bouge en un instant. La vidéo et le son viennent de s’arrêter, pour redémarrer ailleurs, sur un autre des quatre grands écrans. Nous entendons un homme essoufflé. La foule des spectateurs a pris place, s’est installée, formant une grande demi-lune. Tableau grandiose et d’autant plus puissant qu’il est bien réel, contrairement aux œuvres d’art.
Anri Sala
Exposition jusqu’au 6 août 2012
http://www.centrepompidou.fr
En entrant dans ce vaste espace, nous voyons une vidéo projetée sur un grand écran, à notre droite, avec un personnage. Nous entendons une musique, un air bien connu des Clash. Puis, à un moment, les notes résonnent d’un autre endroit de la salle.
Approchons-nous de la grande vidéo. Le son prend fin sur l’image d’un personnage avec un ballon sur la tête. Puis le son de la pluie qui tombe. Comme si c’était la fin du spectacle. A notre gauche, qu’entendons-nous soudain ? Un léger son de batterie.
Fin. Sur le grand écran, des femmes marchent dans la rue, seules, en silence. Dans l’espace d’exposition, les spectateurs, nombreux ce soir-là, forment un vaste demi-cercle autour de l’écran.
Mais tout le monde bouge en un instant. La vidéo et le son viennent de s’arrêter, pour redémarrer ailleurs, sur un autre des quatre grands écrans. Nous entendons un homme essoufflé. La foule des spectateurs a pris place, s’est installée, formant une grande demi-lune. Tableau grandiose et d’autant plus puissant qu’il est bien réel, contrairement aux œuvres d’art.
Anri Sala
Exposition jusqu’au 6 août 2012
http://www.centrepompidou.fr
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