Karin Olesen est danoise. Elle peint des motifs cubistes colorés sur de vieux tableaux représentant son Danemark natal. Avec une démarche rappelant celle de Pablo Picasso, Karin Olesen imprime sa marque sur son environnement, fut-ce au mépris du travail des autres peintres. Elle semble dénigrer et piétiner le passé avec fougue et violence.
Elle expose jusqu’au 5 mai 2013 ses œuvres au 59 Rivoli à Paris.
Acrylique sur toile
« Picnic » – 100 x 120 cm
Pour Karin Olesen, la vie et l’art sont durs. Etre trop mou ou trop consensuel n’avance à rien. « Picnic » est un tableau qui appartenait à son grand-père et qui représente un paysage d'eau et de verdure. Sur cette belle toile encadrée, elle a peint des motifs géométriques à l'acrylique. Et tant pis si le peintre d’origine ou ses héritiers ne sont pas d’accord. Elle ne leur a pas demandé leur avis.
Vis ta vie, peins ta vie. Telle semble être la devise de Karin Olesen. Avec cette exposition au 59 Rivoli, elle apparaît comme une artiste suractive, obsédée par l’idée de laisser sa trace, ne respectant rien ni personne et certainement pas le travail de ses prédécesseurs. L’art est quelque chose de trop sérieux pour s’encombrer de vieux tableaux.
Pour recouvrir de peinture à l’eau des tableaux initialement peint à l’huile, elle a gratté et poncé la peinture. Elle a ensuite utilisé un liant acrylique.
Karin Olesen ne se soucie pas de la valeur des œuvres d’art, en tout cas pas de celles des autres. Quand on lui demande si quelqu’un dans le futur pourrait recouvrir ses propres œuvres, elle répond : « Non, c’est impossible, elles coûtent trop cher. »
Karin Olesen
« Déjeuner sous l'herbe »
Jusqu’au 5 mai 2013
59 Rivoli
75001 Paris
http://www.karinolesen.dk
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