La galerie parisienne Marine Veilleux présente actuellement les travaux de onze artistes, des créations éthérées, des dessins minimalistes, des sculptures blanches sur fond blanc. Chic et sobre, cette exposition est raffinée, travaillée, professionnelle.
« Performer » de Sylvain Bourget (2005 – impressions sur papier – 30 * 40 cm). Sur les impressions de Sylvain Bourget, une silhouette noire se trouve au milieu du blanc du papier. Un blanc insondable, profond, infini. Nous voyons notamment un homme dont le menton relevé tient treize formes géométriques. Sylvain Bourget créé des silhouettes de personnages qui exécutent les records du « Livre Guiness des records ».
« Sans titre » de Antoine Dessailly (2013 – liner sur papier quadrillé – 21 * 29,7 cm). Dans ses dessins, Antoine Dessailly reproduit des séries de motifs. Le même dessin se répète sur toute une ligne et se poursuit à la ligne suivante. De façon cyclique, c’est la reproduction répétitive d’un même univers.
« Gants » de Adélaïde Fériot (2013 – argile auto-durcissante, carton, acier – 30 * 22 cm). Une paire de gants en argile évoque, en creux, le personnage qui pourrait les enfiler, artiste ou spectateur. Les gants sont tournés en direction du mur. C’est par là qu’ils vont. Mur et gants semblent faits de la même matière, un plâtre blanc friable.
« Sans titre » de Balyc (2012 – encre de chine sur papier kraft – 50 * 70 cm). Des immeubles lointains se devinent. Ils se détachent à peine au-dessus de la ligne d’horizon. La signature de Balyc a la même teneur que le dessin lui-même : une fine ligne acérée tracée à l’encre de chine. Balyc lance des traits fulgurants qui lacèrent la feuille de papier kraft.
« Tricoter la ritournelle »
Jusqu’au 27 juillet 2013
Galerie Marine Veilleux
47, rue de Montmorency
75003 Paris
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire