En décembre 2011, le Centre Pompidou présentait une installation de Cyprien Gaillard. Une œuvre qui parait figée dans le passé, comme le sont les pièces de musée.
"Underground resistance and urban renewal" est composée de deux grandes plaques de marbre et de verre sur lesquelles sont inscrites les deux lettres U et R. Cela évoque l’ancienne cité babylonienne d’Ur. L’œuvre serait donc un témoignage de cette cité antique, exposé dans un espace muséal. Ces deux grandes lettres sont comme un panneau annonçant une ville, la ville antique d’Ur, mais aussi la ville de Detroit (UR est le sigle d’ "Underground resistance", un label de musique de Detroit).
"Structures péruviennes" est une série de présentoirs à enjoliveurs, des structures métalliques colorées (vert, jaune, rouge). Ce sont des sortes de sculptures immobiles qui sont alignées l’une derrière l’autre, faisant face au spectateur quand il entre dans la salle d’exposition. A l’instar des sculptures antiques monumentales (les sculptures des tombeaux égyptiens par exemple), ces œuvres sont simplistes du point de vue de la technique artistique, ce sont des objets stéréotypés, et sont à priori non destinés à un public amateur d’art. L’artiste a-t-il voulu ici évoquer le faible intérêt artistique des pièces antiques ?
"Fragment de bas-relief. Tête de tributaire mède – vers 710-706 av. JC" est une sculpture de tête d’homme barbu vue de profil. C’est un symbole (une création symbolique) plus qu’un portrait réaliste, avec sa barbe faite de petites boules, ses cheveux représentés par des traits parallèles. Le symbolisme, c’est une des idées qui se dégage en voyant l’exposition de Cyprien Gaillard.
Avec cette exposition, on n’est pas entraîné dans les passions de l’art classique. On n’est pas porté par l’expressionnisme de l’art moderne. Ces œuvres semblent évoquer la place qu’ont, dans les musées, les productions antiques, comme des témoignages d’activités humaines. Est-ce ainsi que des extraterrestres, insensibles à l’art, feraient une exposition sur l’humanité ? En visitant ces installations, nous sommes comme des scientifiques, des savants qui regardent des pièces exposées dans un musée d’archéologie. Ici, rien n’est érotique. C’est très savant, c’est conceptuel.
"Underground resistance and urban renewal" est composée de deux grandes plaques de marbre et de verre sur lesquelles sont inscrites les deux lettres U et R. Cela évoque l’ancienne cité babylonienne d’Ur. L’œuvre serait donc un témoignage de cette cité antique, exposé dans un espace muséal. Ces deux grandes lettres sont comme un panneau annonçant une ville, la ville antique d’Ur, mais aussi la ville de Detroit (UR est le sigle d’ "Underground resistance", un label de musique de Detroit).
"Structures péruviennes" est une série de présentoirs à enjoliveurs, des structures métalliques colorées (vert, jaune, rouge). Ce sont des sortes de sculptures immobiles qui sont alignées l’une derrière l’autre, faisant face au spectateur quand il entre dans la salle d’exposition. A l’instar des sculptures antiques monumentales (les sculptures des tombeaux égyptiens par exemple), ces œuvres sont simplistes du point de vue de la technique artistique, ce sont des objets stéréotypés, et sont à priori non destinés à un public amateur d’art. L’artiste a-t-il voulu ici évoquer le faible intérêt artistique des pièces antiques ?
"Fragment de bas-relief. Tête de tributaire mède – vers 710-706 av. JC" est une sculpture de tête d’homme barbu vue de profil. C’est un symbole (une création symbolique) plus qu’un portrait réaliste, avec sa barbe faite de petites boules, ses cheveux représentés par des traits parallèles. Le symbolisme, c’est une des idées qui se dégage en voyant l’exposition de Cyprien Gaillard.
Avec cette exposition, on n’est pas entraîné dans les passions de l’art classique. On n’est pas porté par l’expressionnisme de l’art moderne. Ces œuvres semblent évoquer la place qu’ont, dans les musées, les productions antiques, comme des témoignages d’activités humaines. Est-ce ainsi que des extraterrestres, insensibles à l’art, feraient une exposition sur l’humanité ? En visitant ces installations, nous sommes comme des scientifiques, des savants qui regardent des pièces exposées dans un musée d’archéologie. Ici, rien n’est érotique. C’est très savant, c’est conceptuel.
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