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samedi 8 juin 2013

Mike Kelley

Le Centre Pompidou à Paris présente jusqu’au 5 août 2013 les travaux de l’américain Mike Kelley (1954 – 2012). L’exposition est un capharnaüm bruyant et débridé de dessins, de vidéos et de peintures reprenant les codes, images et textes de la culture populaire.

Contre-culture californienne

« Memory were flat #18 » (résine synthétique, bois, bijoux - 2001) est un grand panneau de résine dans lequel sont fixés des objets. Il y a des badges, des montres, des bracelets, des pièces de monnaie, des stylos, etc … Un des badges porte la mention « I eat California raisins ». Ce sont des résidus de ce qu’un californien moyen pourrait avoir chez lui au fond d’un tiroir. Un tableau proche des gens, compréhensible.

« Rainbow Coalition » (acrylique sur toile – 1985) est chaleureux et agréable, abstrait. Des ronds cannelés aux couleurs de l’arc en ciel forment, sur un fond blanc, une grande boule colorée. Autour, quelques mots, « Rainbow afrowigs » font penser que l’artiste s’est inspiré d’une perruque multicolore pour cette peinture.

L’œuvre de Mike Kelley est une ménagerie de formes et de sons. De nombreux textes sont inscrits sur les œuvres. Nous voyons aussi des dessins à caractère sexuel ou scatologique. En plus de voir des sculptures, installations et dessins, nous entendons des sons sortant de haut-parleurs. Le tout forme une sorte de zoo des beaux-arts, multiforme, populaire, étonnant.

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