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samedi 9 février 2013

Gonzalez Bravo


En flânant à la galerie Frédéric Got rue de Seine à Paris, nous nous arrêtons devant les toiles mal habillées de Gonzalez Bravo, né en Espagne en 1944.

« Ocres » (2011, huile sur toile) est un grand carré clair entouré d’une bordure marron. Deux présences verticales apparaissent. La peinture est violentée, retournée. Nous voyons des traces de lettres bleues. L’ensemble est chaleureux. Des hallucinations dans le désert.

« Orange et Noir » (2011, huile sur toile). Nous passons au rouge, un rouge sang entouré de noir. Une peinture raclée en trames. De fines traces blanches cohabitent avec des traits noirs. Quelques mots que nous distinguons mal.

« Noir / Jaune / Vert » (2010, huile sur toile). Le noir maintenant, d’où jaillit un jaune mordant. Egalement un vert descendant et une  écriture qui barre la peinture comme une revendication. 

« Orange et Noir » (2001, huile sur toile). Une tête rouge avec un œil. Une peinture usée jusqu’à la toile grossièrement entourée de noir. Une apparition fantomatique. 

La peinture de Gonzalez Bravo est rude et chaude. La violence bat sous sa croute comme un volcan. 

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