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jeudi 17 mars 2011

Helena Almeida

Exposition des œuvres de Helena Almeida
Galerie Les Filles du Calvaire
17, rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris

Exposition du 18/03/2011 au 07/05/2011.

Dans ses photographies récentes, l'artiste exprime un attachement entre les personnes, un lien de dépendance inconscient. Les liens noirs entre les jambes ressortent bien, ce sont les seuls traits de la photographie. Nous voyons des pas de danses, plus ou moins gênés.
On voit aussi l'affalement, la déchéance d'une personne. Une masse informe, d'où deux mains dépassent. C'est un talus, une colline très noire, qui se détache sur le fond blanc. Ce talus, cette colline, c'est une personne.
Ailleurs, une main expressive (la paume visible, les doigts écartés) nous cache le visage de la personne photographiée.
Nous voyons toujours ces formes compactes que nous savons être des personnes. Sur une des photographies, deux personnes sont vues de dos. Ces deux silhouettes se confondent, s'ajoutent en une masse noire qui n'est plus une forme humaine, mais une grosse tâche sur le fond blanc de la photographie.

Helena Almeida a bien voulu répondre à quelques questions. Nous remercions la galerie Les Filles du Calvaire qui ont permis cet entretien.

Que souhaitez-vous exprimer dans vos photographies ?
C'est difficile à dire, des émotions peut-être.

Quels artistes classiques vous plaisent ?
Il y a tellement d'artistes. Rembrandt, Dürer, Botticelli, et beaucoup d'autres.

Votre travail s'adresse-t-il aux spectateurs actuels ? A qui ?
Il s'adresse à tout le monde.

Votre travail s'adresse-t-il aux générations futures ? Dans quelle mesure ?
Je ne sais vraiment pas. Je ne sais pas ce que les générations futures voudront voir.

Qu'est ce que l'art ?
C'est un mystère. Qu'est ce que la vie, ou le soleil ? Pour moi, c'est un mystère.

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