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dimanche 6 avril 2014

Capucine Hummel

Capucine Hummel, ancienne étudiante aux Beaux-Arts de Paris, travaille au «Ventre de la Baleine» à Pantin. Elle réalise des dessins au fusain par frottage en posant le papier sur le sol. Les formes qui en ressortent sont les traces du sol sur lequel elle a dessiné. Jouant sur les textures et les intensités de gris, les œuvres de Capucine Hummel contiennent des formes, des paysages, des montagnes. Un travail lié à la peinture traditionnelle chinoise ainsi qu’au surréalisme.


Nicolas Goulette et Aglaya Muravlov : Au départ, est-ce qu'il y a un artiste qui t'a inspiré ?

Capucine Hummel : Quand j'ai commencé à faire des frottages, j'ai pensé à Max Ernst qui utilisait le frottage comme procédé automatique pour créer son univers surréaliste. Il y a une part de surréalisme dans mon travail, c'est indéniable.

Est-ce que tu pourrais vivre sans faire de l’art ?

Je ne pourrais pas parce que je ne trouverais pas de sens à ma vie. Cela ne veut pas dire que cela me donne de façon simple un sens parfait. Malgré la création, il y a tellement de doutes qui rentrent en compte. Il y a tellement de questionnements.

Qu’est-ce qu’un artiste ?

Je pense qu'il y a différentes façons d'être un artiste. Il n'y a pas une seule définition. Pour moi, être un artiste, ce n'était pas vraiment une question qui s'est posée. C'est une nécessité intérieure de créer des choses, un rapport à la matière.



« 6 minutes avec une artiste (Capucine Hummel) »
vidéo 6'37''
2013
réalisée par Aglaya Muravlov en collaboration avec Nicolas Goulette

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